Une étude rétrospective a été réalisée du 1er janvier 2013 au 31 juillet 2015. L’objectif principal était l’évaluation du taux de grossesses évolutives en protocole antagoniste entre un premier groupe de 775 cycles, ayant bénéficié d’un déclenchement de l’ovulation par HCG et un second groupe de 204 cycles, par agoniste de la GnRH. Les objectifs secondaires étaient le nombre d’ovocytes recueillis, le taux d’hyperstimulation ovarienne et le taux de ponctions blanches.
Aucune différence statistiquement significative n’a été retrouvée entre les deux groupes concernant les taux de grossesses évolutives, le nombre d’ovocytes recueillis et le taux de ponctions blanches, quel que soit le type de déclenchement utilisé, en transfert embryonnaire frais. Un syndrome d’hyperstimulation ovarienne précoce a été retrouvé chez 7,9 % des patientes dans le groupe 2 versus 2,3 % dans le groupe 1, avec une différence statistiquement significative (p < 0,05). Chez ces patientes, une stratégie de transfert embryonnaire différé (« freeze all ») a été proposée. Les taux cumulés de grossesse dans les deux groupes n’étaient pas statistiquement différents.
Le déclenchement par agoniste de la GnRH ne montre pas d’infériorité en termes de grossesse évolutive, en comparaison au déclenchement par HCG.