L’absence de réponse aux traitements antidépresseurs antérieurs se doit d’être évaluée au moyen d’instruments spécifiques qui permettent de définir précisément le niveau de résistance thérapeutique.
De nombreux facteurs sociodémographiques et cliniques (comorbidités psychiatriques ou somatiques) sont classiquement associés à la résistance thérapeutique.
L’objectif de tout traitement de la dépression majeure est l’obtention d’une rémission clinique complète.
La persistance de symptômes dits résiduels expose à un risque accru de rechute et récidive, facilitant alors le développement d’une résistance thérapeutique.
La dépression résistante a des effets délétères sur le fonctionnement social, familial ou professionnel, de même qu’elle altère la qualité de vie avec des conséquences et coûts importants sur le plan socio-économique.