文摘
Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une maladie fréquente. Sa prévalence est sous-estimée et méconnue en Afrique subsaharienne. Les conséquences cardiovasculaires, métaboliques font du SAS un véritable problème de santé publique. D’où l’intérêt de dépister les malades afin de les prendre en charge.ObjectifDéterminer la prévalence du syndrome d’apnée du sommeil dans la population présentant des signes évocateurs.MéthodesIl s’agit d’une étude prospective descriptive portant sur le diagnostic du syndrome d’apnée du sommeil. La population d’étude était constituée des sujets présentant des signes cliniques (diurnes et nocturnes) suspects de SAS et chez qui une polygraphie a été indiquée.RésultatsSur une période de 4 mois, 307 personnes ont été interrogées. Parmi eux, la polygraphie a été indiquée chez 145 personnes soit 47,2 % cas. Nous avons réalisé dans cette population 52 polygraphies. Il ressort que 73 % des patients avaient IAH ≥ 5. Il s’agissait essentiellement d’apnée obstructive (92,3 %). Ces apnées prédominaient chez les patients de plus de 45 ans (91,3 % contre 52,62 de moins de 45 ans avec p = 0,008) Elles étaient significativement élevées dans la population des ronfleurs (52,25 % contre 15,3 % de non-ronfleurs avec p < 0,001). Plus l’IMC est élevé, plus la prévalence du SAS est importante. Le SAS était significativement élevé lorsque le périmètre cervical était supérieur à 40 cm (91,8 % contre 70,7 %), le périmètre abdominal ≥ 90 cm (89,3 contre 54,2 %, p = 0,03).ConclusionLe SAS est fréquent dans la population ivoirienne. Il est plus fréquent lorsque le sujet est âgé, chez les ronfleurs.