La résilience psychologique est définie comme « la capacité de surmonter un traumatisme et/ou de continuer à se construire dans un environnement défavorable. » [1].
Étude du 15/04 au 25/04 2016 auprès 10 patients hémodialysés au CHU d’Oran. Nous avons utilisé l’échelle de mesure de la résilience psychologique (L’IFR-40 questionnaire) [2] avec trois dimensions : la première est la dimension familiale qui contient 14 items évaluant les facteurs de protection familiaux, la deuxième est la dimension personnelle qui englobe 14 items évaluant les caractéristiques individuelles de l’adolescent, enfin la troisième est la dimension sociale qui regroupe 12 items évaluant les contacts sociaux.
Une fille et 9 garçons ont participé à l’étude avec un âge moyen de 14,7 ans. La moyenne de la durée de dialyse est de 5,20 ans (1–9 ans). Concernant la résilience psychologique la moyenne de l’ensemble des adolescents est de 3,22 (1–5) ce qui signifie que nos patients dialysés ont un comportement adaptatif psychologique positif mais ils ont une résilience faible au niveau de la dimension sociale avec une moyenne égale à 2,8. Sept patients ont une résilience faible au niveau de la dimension sociale, 4 adolescents ont une résilience faible au niveau de la dimension personnelle et 9 patients ont une résilience forte au niveau de facteurs de protection familiale.
La résilience psychologique de nos patients dialysés est assurée surtout grâce aux facteurs de protection familiale et au soutien permanent des parents et de la famille (mère, père, frère et sœur).
Une prise en charge psychologique intensive pour une meilleure approche et préparation des adolescents dans leur milieu professionnel nous permettrait d’élever le niveau du facteur de la résilience sociale.