Nous avons effectu茅 une enqu锚te de pratique r茅trospective, descriptive, multicentrique, concernant cette technique sur 12聽mois. Un questionnaire a 茅t茅 envoy茅 脿 l鈥檌nt茅gralit茅 des centres hospitaliers universitaires (CHU) (45聽centres) et des centres anticanc茅reux (CAC) (20聽centres), visant 脿 sonder leur pratique. Nous avons consid茅r茅 que les 茅quipes qui effectuaient au moins dix cas de c艙lioscopie op茅ratoire par an avaient une pratique habituelle de cette technique. Nous avons r茅alis茅 alors un recueil des donn茅es directement sur place 脿 chaque fois par la m锚me personne.
Parmi les 65聽centres sollicit茅s, 31聽ont r茅pondu, 19聽ont 茅t茅 retenus. Ces 19聽centres ont totalis茅 1397聽interventions pour pathologie gyn茅cologique canc茅reuse, toutes voies d鈥檃bord confondues, au cours de l鈥檃nn茅e 2005. Une prise en charge c艙lioscopique a 茅t茅 entreprise dans 714聽cas. Trente-neuf dossiers n鈥檕nt pu 锚tre exploit茅s. Au total, nous avons collig茅 675聽interventions c艙lioscopiques. Nous estimons 脿 51,1聽%la proportion de patientes prises en charge par c艙lioscopie en France au cours de l鈥檃nn茅e 2005. Soixante-quatorze cancers ont 茅t茅 op茅r茅s en moyenne par centre et par an dont 38聽par c艙lioscopie. Le nombre moyen de cas par op茅rateur 茅tait de 9,4聽cas. Il existe une utilisation statistiquement plus fr茅quente de la c艙lioscopie dans les cancers de l鈥檈ndom猫tre (51,8聽%) et du col (54,3聽%) que dans les cancers ovariens (44,8聽%) (p = 0,008).
Un cancer gyn茅cologique sur deux a 茅t茅 pris en charge initialement par voie c艙lioscopique en France en 2005. Cela repr茅sente en moyenne 38聽proc茅dures c艙lioscopiques par centre et 9,4聽par op茅rateur. Ces r茅sultats montrent la difficult茅 d鈥檃cc猫s aux soins pour les patientes, et 脿 la formation pour les praticiens, dans le domaine de la c艙lioscopie oncologique. Nos r茅sultats 茅tablissent pour la premi猫re fois un 茅tat des lieux de la diffusion de la c艙lioscopie dans ces indications. Une 茅tude prospective nationale fran莽aise doit voir le jour prochainement et permettra de compl茅ter ces donn茅es.