L鈥檃rticle se fonde sur une exploitation secondaire des r茅sultats d鈥檜ne enqu锚te plus large sur la question de la participation et la sant茅 des salari茅s, plus sp茅cialement sur la base d鈥檜n sondage (N = 92) et l鈥檈xploitation des entretiens effectu茅s aupr猫s des m茅decins du travail.
Les r茅sultats montrent que les m茅decins du travail marquent la diff茅rence entre la partie 芦聽l茅gitime et reconnue聽禄 de leur intervention, d鈥檜ne part, et la partie invisible et moins reconnue de leur intervention, d鈥檃utre part. Il appara卯t que leurs interventions dans le domaine ergonomique et technique ne sont que rarement contest茅es, tandis que leurs avis sur l鈥檕rganisation du travail ne sont gu猫re accept茅s quand ils ne sont pas consid茅r茅s irrecevables. Autrement dit, la reconnaissance de leur expertise se heurte 脿 la d茅finition que les employeurs donnent de leur champ d鈥檃ction.
Les m茅decins du travail ont compris depuis fort longtemps que l鈥檕rganisation du travail ne se limite pas 脿 ses dimensions mat茅rielles et que les relations sociales ont des r茅percussions sur la sant茅. L鈥檈fficacit茅 d鈥檜ne action de pr茅vention se heurte, ici, 脿 une limite plus id茅ologique que m茅dicale de la notion de territoire professionnel. D鈥檕霉 un malaise chez certains m茅decins.