| Referenc
esReferenc
esR茅sum茅
Suite 脿 la demande de la Direction G茅n茅rale de la Sant茅, une 茅tude a 茅t茅 mise en place afin d鈥櫭﹙aluer l
es modalit茅s d鈥檜tilisation de l鈥檌nsuline glargine chez d
es patients diab茅tiqu
es en conditions de pratique r茅elle en France, de d茅crire le niveau de contr么le glyc茅mique obtenu et l鈥檌ncidence d
es hypoglyc茅mi
es observ茅
es. Il s鈥檃gissait d鈥檜ne 茅tude prospective, observationnelle, multicentrique, nationale de suivi sur un an d鈥檜ne cohorte de patients diab茅tiqu
es de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2) trait茅s depuis au moins un mois avec de l鈥檌nsuline glargine et suivis pendant un an par d
es m茅decins g茅n茅ralist
es, diab茅tologu
es et p茅diatr
es. L鈥檃nalyse porte sur 1 707 patients, dont 609 patients DT1 et 1 097 patients DT2 (et un patient avec un diab猫te non d茅termin茅). L鈥櫭e moyen d
es patients 茅tait de 42,0 卤 19,4 ans pour l
es DT1 et de 67,0 卤 11,9 ans pour l
es DT2, 642 (58,5%) patients 茅taient 芒g茅s de 65 ans et plus et 325 (29,6%) de 75 ans et plus. L鈥檃nciennet茅 moyenne du diab猫te 茅tait r
espectivement de 15,8 卤 12,5 et 14,0 卤 8,8 ans. Parmi l
es patients DT2, 57%茅taient na茂fs d鈥檌nsuline avant l鈥檌nitiation de l鈥檌nsuline glargine (DT2-IN) et 43%茅taient d茅j脿 trait茅s par une insuline (DT2-IT). La raison de l鈥檌nitiation de l鈥檌nsuline glargine 茅tait principalement un mauvais contr么le de la glyc茅mie. L鈥檜tilisation de l鈥檌nsuline glargine a conduit 脿 une augmentation importante de l鈥檜tilisation du sch茅ma th茅rapeutique basal-bolus chez l
es DT1 et DT2-IT, r
espectivement de 32%脿 84,7%et de 8,4%脿 38,8%et 脿 une diminution du nombre d鈥檃ntidiab茅tiqu
es oraux associ茅s chez l
es DT2-IN, ainsi que chez l
es patients 芒g茅s de plus de 65 ans. La dose moyenne d鈥檌nsuline glargine 脿 l鈥檌nclusion 茅tait de 24,2 U/j chez l
es DT1, de 31,6 U/j chez l
es DT2-IT et de 23,6 U/j chez l
es DT2-IN. Au cours du suivi, cette dose
est r
est茅e stable pour l
es DT1, et a augment茅 chez l
es DT2 (atteignant 35 U/j pour l
es DT2-IT et 29,7 U/j pour l
es DT2-IN) La proportion de patients atteignant l
es objectifs glyc茅miqu
es (HbA
1c < 7%) a augment茅 de 17,2%脿 29,5%(DT1), de 19,9%脿 33,4%(DT2-IT) et de 13,9%脿 39,1%(DT2-IN). La prise de poids moyenne, quant 脿 elle, 茅tait de 0,6-0,7 kg pour l
es DT2 et 0,8 kg pour l
es DT1. L鈥檌ncidence d
es hypoglyc茅mi
es s茅v猫r
es pour 100 patients-ann茅
es 茅tait de 127 pour l
es DT1, de 11 pour l
es DT2. Pour 85,7%d
es patients, aucun 茅pisode d鈥檋ypoglyc茅mie s茅v猫re n鈥檃 茅t茅 d茅crit durant le suivi. D
es r茅sultats similair
es ont 茅t茅 obtenus chez l
es 642 patients DT2 芒g茅s de plus de 65 ans.
En conclusion, les r茅sultats de cette 茅tude en vie r茅elle ont montr茅 un profil d鈥檜tilisation de l鈥檌nsuline glargine en France conforme au bon usage et aux recommandations de prise en charge du patient diab茅tique conjointes de la HAS et de l鈥橝FSSAPS en vigueur. Le contr么le glyc茅mique, initialement am茅lior茅 suite 脿 l鈥檌nstauration de l鈥檌nsuline glargine, s鈥檈st maintenu pendant le suivi 脿 12 mois. Une augmentation du nombre de patients atteignant l鈥檕bjectif d鈥橦bA1c (< 7%) a 茅t茅 observ茅e, sans augmentation du nombre d鈥檋ypoglyc茅mies s茅v猫res, et avec une prise de poids mineure. Ces r茅sultats, obtenus en conditions de pratique r茅elle, corroborent ceux retrouv茅s dans les essais cliniques et apportent un compl茅ment solide aux 茅tudes d鈥櫭﹙aluation du rapport b茅n茅fice/risque.