文摘
Dans cet article, je vise à élucider les rapports au lieu culturel espagnol dans un roman de la production tardive de Michel del Castillo (né en 1933), La vie mentie (2007). Il s'agit d'étudier les thématiques de la mémoire du passé et de la culture de l'Espagne. J'aborde deux visions de la culture : culture « atavique » et culture « composite », telles que définies par Édouard Glissant dans sa poétique de la filiation et de la Relation. Sont discutées aussi les questions du devoir de mémoire, du lieu espagnol essentialiste, et du lieu espagnol comme espace de projection personnelle. Le rapport avec l'Espagne est-il à voir comme un rapport culturel atavique ou s'agit-il d'un rapport culturel composite ? Je discute également le rôle de l'écrivain Michel del Castillo en tant qu'écrivain de langue française œuvrant dans un espace limitrophe entre littérature française, littérature espagnole et littérature-monde.