Vingt-neuf patients (14H/15F) âgés de 58 ans en moyenne ont participé à l’étude. Vingt-cinq étaient traités par antidiabétiques oraux, 1 par insuline, 2 par traitement mixte et le dernier par régime seul. L’ancienneté du diabète était de 9 ans en moyenne. L’IMC moyen était de 3, l’HbA1c en début de programme de 6,8 % et de 6,7 % à l’issue des 4 séances (p = 0,053). Le métabolisme de base (MB) calculé selon la formule de Harris et Bénédict nous donne en moyenne 1926 Calories (Cal).
On observe une surestimation de l’apport calorique dans les EA dûe à des apports en Protéines (P) sous-estimés au détriment des Lipides (L) et des Glucides (G), mais ces résultats sont peu significatifs : Cal EA = 1892 vs Cal AEA = 1733 (p = 0,09) ; PEA = 79 g soit 17 % vs PAEA = 87 g soit 21 % (pg = 0,03 ; p % = 3,6 10−6) ; LEA = 80 g soit 38 % vs LAEA = 68 g soit 35 % (pg = 0,03 ; p % = 0,09) ; GEA = 212 g soit 45 % vs GAEA = 191 g soit 44 % (pg = 0,08 ; p % = 0,13). 24 % de la population d’origine ayant consommé de l’alcool, aucune comparaison n’a pû être effectuée.
Malgré une légère surestimation en calories des EA ceci ne remet pas en question leur fiabilité. Cela est d’autant plus probant qu’il y a une relative concordance entre le MB moyen et l’apport calorique de l’EA (p = 0,3). Toutefois, pour confirmer ces données, il aurait fallu confronter les résultats des MB par méthode de calorimétrie à ceux obtenus par la formule utilisée chez ces mêmes patients.