Pour tester cette hypoth¨¨se, nous avons ¨¦tudi¨¦ la sensibilit¨¦ ¨¤ l¡¯insuline des souris invalid¨¦es pour la G6Pase h¨¦patique (L-g6pc??, dans le tissu adipeux p¨¦rigonadal et sous cutan¨¦, ¨¤ l¡¯¨¦tat nourri, en mesurant l¡¯activit¨¦ PI3K (chromatographie en couche mince apr¨¨s incorporation de 32P) et la phosphorylation de ses cibles (western-blot).
Les tests de tol¨¦rance au glucose et de sensibilit¨¦ ¨¤ l¡¯insuline sugg¨¨rent une meilleure sensibilit¨¦ ¨¤ l¡¯insuline p¨¦riph¨¦rique chez les souris L-g6pc?? Ceci se traduit au niveau mol¨¦culaire par une meilleure induction de l¡¯activit¨¦ PI3K, corr¨¦l¨¦e ¨¤ une meilleure phosphorylation d¡¯Akt (Ser473) dans le tissu adipeux sous-cutan¨¦ des souris L-g6pc??par rapport aux souris t¨¦moins. Cette hyperphosphorylation d¡¯Akt est ¨¦galement observ¨¦e dans les adipocytes isol¨¦s de ces souris. L¡¯am¨¦lioration du signal de l¡¯insuline est associ¨¦e ¨¤ une augmentation de la masse du tissu adipeux sous-cutan¨¦, et de l¡¯expression de Glut-4. Au contraire, le tissu adipeux ¨¦pididymaire des souris L-g6pc??diminue en taille et pr¨¦sente une phosphorylation d¡¯Akt identique ¨¤ celle des souris t¨¦moins malgr¨¦ une absence d¡¯induction de la PI3K en r¨¦ponse ¨¤ l¡¯insuline.
Cette ¨¦tude montre un r?le direct de la production h¨¦patique de glucose sur la modulation de la signalisation de l¡¯insuline dans le tissu adipeux. Ces effets semblent prendre place avec des modalit¨¦s d¨¦pendantes de la localisation du tissu.