L’alimentation de 986 adultes (de 25 à 64 ans) de l’étude « comportements et consommations alimentaires en France » a été analysée. Ils ont été répartis en quatre groupes selon leur niveau de consommation de PLF.
En moyenne, pour chacun de ces sous-groupes, les consommations de lait et de fromages ne sont pas significativement différentes. Les caractéristiques sociodémographiques diffèrent en revanche tandis que l’indice de masse corporelle est similaire en moyenne et en répartition. Les grands consommateurs de PLF (> 6 portions/semaine) ont un profil alimentaire et des apports nutritionnels qui sont globalement plus satisfaisants (plus de fruits, de poisson, de légumes secs et de fruits secs, plus d’eau, de fibres, moins de plats composés, moins d’alcool) que les petits consommateurs. En outre, il existe un gradient favorable depuis les non-consommateurs jusqu’aux grands consommateurs pour la majorité de ces aliments. Ceci se traduit par des scores de qualité de l’alimentation et d’adéquation aux critères du PNNS croissants avec la consommation de PLF. Les grands consommateurs satisfont plus souvent la couverture des 2/3 des apports nutritionnels conseillés pour 11 micronutriments qui sont les vitamines B1, B2, B5, B6, B9, C, A et le calcium, l’iode, le sélénium et le cuivre. À l’inverse, les non-consommateurs de PLF ont un profil alimentaire et nutritionnel moins satisfaisant.
Les PLF sont ainsi un marqueur d’une bonne alimentation. Le profil alimentaire et nutritionnel spécifique des grands consommateurs de PLF pourrait contribuer à expliquer les bénéfices santé des PLF.