L’identification d’une compatibilité HLA au sein de la fratrie d’un enfant malade candidat à une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques va conduire à la proposition d’un prélèvement à un frère ou une sœur le plus souvent mineur. Le vocabulaire courant veut que l’on parle alors de don de moelle. Dans quelle mesure s’agit-il réellement d’un don ? Comment l’enfant interpellé peut-il répondre à cette sollicitation ? Quelles sont les mesures mises en œuvre par les pouvoirs publics pour protéger au mieux l’enfant « donneur » ? Quelles questions les équipes de greffe doivent-elles systématiquement se poser ? Quel soin spécifique doit-on offrir à ces donneurs ? Autant de questions auxquelles nous tentons de répondre ou pour lesquelles nous proposons des pistes de réflexion.