Caractérisation des progressions secondaires sous anti-PD1 : étude non interventionnelle basée sur l’expérience de la cohorte MelBase
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Les anticorps anti-PD1 (APD) ont bouleversé la prise en charge du mélanome métastatique, permettant d’obtenir une médiane de survie supérieure à 24 mois. Cependant, la PFS à 2 ans est d’environ 30 %, traduisant un échappement chez beaucoup de patients pour lesquels il existe aujourd’hui peu de données démographiques et de réponse aux stratégies ultérieures. C’est le but de ce travail effectué à partir de la cohorte MelBase.Matériel et méthodesMelBase, base de données clinicobiologique labellisée INCA (25 centres), est dédiée au suivi prospectif de patients avec mélanome avancé naïfs de tout traitement systémique non adjuvant. Depuis mars 2013, 914 ont été inclus. Les données de 195 patients traités par APD au 31/12/15 ont été extraites (06/06/16) parmi lesquels 36 patients ont échappé après avoir été contrôlés (réponse complète, partielle, stable) par les APD. Leurs données ont été analysées à l’initiation des APD (g1, n = 36) et à l’échappement (g2, n = 36) en termes démographique, de stratégies thérapeutiques après progression et de survie.RésultatsLes données démographiques sont présentées dans le Tableau 1. On note, comme attendu, dans la population du g2 des patients de pronostic plus défavorable (LDH, métastases cérébrales) mais dont 89 % gardent un bon état général (ECOG 0,1). Le délai entre le J1 de traitement par APD et la progression est en médiane de 6 (4 ; 8) mois. Le délai entre la 1re réponse aux APD et la progression est en médiane de 3 (2 ; 6) mois. Les patients reçoivent, après progression en médiane, 1 ligne de traitement systémique (1–3). De façon intéressante, on note 28 % de réponse à la ligne thérapeutique suivante et 61 % de taux de contrôle. Dans les stratégies postprogression, 20 patients poursuivent le même APD (dont 2 en bithérapie avec cobimétinib ou temodal) ; 2 patients arrêtent l’APD et reçoivent de l’ipilimumab, 4 une association d’anti-BRAF et anti-MEK, 5 une chimiothérapie. Parmi les patients sous chimiothérapies, 2 sont répondeurs et encore sous traitement (à 5 et 6 mois) et 3 sont décédés (à 3, 3,5 et 6 mois). Cinq parmi les 36 progresseurs sous APD ne reçoivent pas de traitement dans les deux mois qui suivent l’arrêt de l’APD, dont un qui décède rapidement. La médiane de survie globale du groupe 2 n’est pas atteinte (Fig. 1).DiscussionNotre étude suggère que la progression post-APD sélectionne des patients un peu plus graves (LDH, métastases cérébrales) qu’en première ligne mais en bon état général et susceptibles de répondre à des lignes ultérieures beaucoup mieux et plus durablement qu’attendu, notamment aux chimiothérapies usuelles.ConclusionNous aimerions poursuivre ce travail en augmentant la taille de la population développant une résistance secondaire aux APD et le recul postprogression et en étudiant les mécanismes moléculaires de ces échappements. Nous souhaitons aussi analyser les facteurs prédictifs de rechute et de longue réponse aux anti-PD1.

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