Nos objectifs sont de décrire les aspects cliniques et radiologiques de ces formes chez le patient malgache.
Nous avons mené une étude rétrospective descriptive allant de mois d’octobre 2013 à octobre 2015 dans l’USFR de neurologie à Befelatanana. Nous avons recruté à partir de registre, tous les patients présentant une neurocysticercose documentée par un scanner cérébral, une sérologie sérique et ou dans le LCR. Nous avons exclu les cas de neurocysticercose parenchymateuse isolée.
Sur 105 patients recrutés, la population retenue était de 43 patients (40,49 %) sex-ratio : 1,15, âge autour de 32 ans (2 et 62 ans). Les symptômes principaux étaient : épilepsie chez 30 patients (69 %), céphalées chez 11 patients (25 %), hémiplégie chez 2 patients (4 %). Les calcifications méningées multiples avec atteintes parenchymateuses : 9 cas (21 %) et sans atteintes parenchymateuses 21 patients (48,8 %) ; la forme racémeuse touchait 12 cas (28 %) ; l’hydrocéphalie isolée concernait un patient (2,3 %).
La neurocysticercose méningée revêt plusieurs formes cliniques et radiologiques souvent graves chez le patient malgache.
Ces résultats indiquent encore la fréquence élevée de formes graves et nous incitent à réfléchir devant cet échec de la lutte contre la neurocysticercose.
Ces études sont les fruits de la collaboration entre le service de neurologie Befelatanana Antananarivo, le laboratoire de neuroscience de la faculté de médecine d’Antananarivo et l’Institut Pasteur de Madagascar.