d="spar0010">Les critères d’inclusion un adénocarcinome rectal T3–T4 Nx M0 ou T2 Nx du bas rectum antérieur. Le bras expérimental a modifié la dose de radiothérapie : 50 Gy en 25 séances sur cinq semaines et la chimiothérapie avec l’adjonction d’oxaliplatine (50 mg/m2/semaine). La capecitabine, à la dose de 1600 mg/m2/jour (les jours de radiothérapie), a été substituée au 5-fluoro-uracile. Dans le bras contrôle, il était délivré 45 Gy en 25 séances avec les mêmes doses de capecitabine.
d="spar0015">Entre novembre 2005 et juillet 2008, 598 patients ont été randomisés ; l’âge médian était de 63 ans, la sex-ratio de deux hommes pour une femme. Avec un suivi médian de 60,2 mois, il n’y avait pas de différences en termes de survie sans récidive (p = 0,2), de survie globale (p = 0,056) ni de survie spécifique (p = 0,19) ; la tendance observée en survie globale était liée à un nombre plus important de patients âgés dans le bras standard ; l’âge ressortait comme facteur pronostique indépendant de survie globale (p < 0,001), le type de traitement non (p = 0,3) ; il n’y avait pas de différences en termes de toxicité tardive selon le score Anal Sphincter–Conserving Treatment (ASCT).
d="spar0020">L’ajout d’oxaliplatine dans la prise en charge néoadjuvante des adénocarcinomes du rectum ne permet pas d’améliorer les résultats de survie à 5 ans. D’autres essais sont en cours pour déterminer si l’oxaliplatine apporte un gain de manière séquentiel (PRODIGE 23, addition de FOLFIRINOX, 5-fluoro-uracile-acide folinique, irinotecan et oxaliplatine) et d’autres pour augmenter les taux de réponse clinique complète afin d’augmenter le taux de chirurgie conservatrice (OPERA, addition de contact thérapie).