d="spar0010">L’étude prospective de février 2014–avril 2014 prend en compte les patients hospitalisés en réanimation, sondés à l’admission au niveau du service de la réanimation pédiatrique. La positivité d’un ECBU a été basée sur les critères de Kaas qui exigent la présence de leucocytes avec un nombre supérieur ou égal à 10 éléments/mL et une bactériurie supérieure à 10 germes/mL avec la présence d’une seule espèce bactérienne. Critères d’exclusion : les patients déjà sondés avant l’admission.
d="spar0015">Quatre-vingt-douze admissions pour détresses vitales variées, la fréquence de l’infection urinaire nosocomiale était estimée à 6,52 % avec une nette prédominance féminine. L’âge moyen des enfants était de 46,54 mois avec des extrêmes (2 jours et 11 ans). La clinique était très polymorphe en rapport avec le tableau clinique à l’admission, la fièvre était présente chez 77 % des patients. Seize pourcent des patients étaient ventilés. À l’examen cytobactériologiques, les germes rencontrés par ordre décroissant étaient : le candida sp, le streptococcus sp, et Acinetobacter baumanni. Après traitement, l’évolution à court terme était favorable où une récidive a été notée dans un cas. Tous les patients avaient une fonction rénale normale.
d="spar0020">La fièvre chez l’enfant admis n’est pas spécifique à l’infection urinaire, car il s’agit de patient, intubé, ventilé, porteur de plusieurs cathéters, et polymédicamenteux. Le candida sp est de loin le germe le plus fréquent dans notre étude, suivent ensuite le streptococcus sp, le streptococcus et l’acinetobacter baumanni. Dans la majorité des études, l’E. Coli domine le profil bactériologique de l’IU aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte, avec des pourcentages allant de 33 à 87 % selon les études d="bbib0005">[1].
d="spar0025">Notre étude a permis d’approcher de façon globale cette pathologie qui touche essentiellement les nourrissons et les jeunes enfants chez qui le diagnostic reste difficile vue la non-spécificité des signes cliniques.