Quarante-cinq souches de différents sites de malades de plusieurs services sont soumises à :
– étude phénotypique :Auxacolor (Biorad) et Fungitest (Biorad) ;
– étude génotypique, protocole de del Pilar Vercher et al., 2011 ;
– extraction par kits Qiagen à partir des cultures ;
– amorces spécifiques espèces ciblant la RPS0 :
– CP1 :5′-AGGGATTGCCAATATGCCCA-3′,
– CP2 :5′-GTGACATTGTGTAGATCCTTGG-3′ C. parapsilosis,
– CM1 :5′-AATAGAGGAGATGTTTTATTTGAATTC-3′,
– CM2 :5′-GCAGAATCCGTAAGAACTGGGG-3′ C. metapsilosis,
– CO1 :5′-TTTCAATATGCCTAGAGCCACATTGTG-AATAC-3′,
– CO2 :5′-GCATTAGTTAGTATCGTCTTTTATTAA-ATA-3′C. orthopsilosis.
Les ADN ont été amplifiés dans un thermocycleur (Thermal cycle, Biorad).
Parmi les 45 isolats, 73,33 % (33/45) :C. parapsilosis, 8,8 % (4/45) :C. metapsilosis, et 17,7 % (8/45) :C. orthopsilosis. Nous avons noté que 4/8 des C. orthopsilosis ont été isolées à partir des écouvillons de l’oreille externe. Par contre 3/4 des C. metapsilosis ont été isolées à partir de prélèvements urinaires. Les antifongigrammes ont montré que la plupart des isolats étaient sensibles à la flucytosine, l’amphotéricine B, le fluconazole et une similarité dans la résistance aux imidazolés.
L’identification moléculaire du complexe psilosis est un outil précieux pour la conduite thérapeutique, elle permet aussi de mieux cerner l’épidémiologie de ces espèces.