P224 - Rémission d’un diabète de type II ancien après cure d’un phéochromocytome

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• 作者：J.-M. Wilhelm¹ ; M.-T. Witz² ; A. Mohareb² ; J.-Y. Vogel³ ; P. Bachelier⁴
• 刊名：Diabetes Metabolism
• 出版年：2011
• 出版时间：March 2011
• 年：2011
• 卷：37
• 期：1, Supplement 1
• 页码：A86
• 全文大小：57 K

文摘

<h4 class=""h4"">Introductionh4>Le diab&#xe8;te de type II est une affection d’évolution considérée comme irréversible. Nous rapportons le cas d’une rémission prolongée d’un diab&#xe8;te évoluant depuis plus de 10 ans et survenue apr&#xe8;s cure d’un phéochromocytome.<h4 class=""h4"">Patients et méthodesh4>

Madame V.M., âgée de 77 ans, présente un diab&#xe8;te de type II découvert fortuitement en 1998 associé à une hypertension artérielle, traité par sulfamide et compliqué de néphropathie, polyneuropathie et cardiopathie hypertrophique. L’anamn&#xe8;se rel&#xe8;ve deux apparentés diabétiques et un enfant né macrosome. Une altération récente de l’état général associée à une symptomatologie polymorphe nous conduit à identifier un phéochromocytome surrénalien gauche opéré le 7 janvier 2009 à STRASBOURG.<h4 class=""h4"">Résultatsh4>

20 mois plus tard la patiente qui a retrouvé son statut clinique antérieur reste en rémission de son diab&#xe8;te : glycémie à jeun 1,07 g/l et hémoglobine A1c 6.3 % sans traitement.

L’irréversibilité du diab&#xe8;te de type II est notamment attribuée à des mécanismes d’auto-agression cellulaire : glycation des protéines, stress du réticulum endoplasmique, dépôts amyloïdes, stress oxydatif, inflammation… Des rémissions de diab&#xe8;te de type 2 ont été obtenues apr&#xe8;s cures d’insulinothérapie intensifiée de deux semaines par exemple (Wang JP., Lancet 2008) ; mais le succ&#xe8;s de ces stratégies était lié à la précocité de la prise en charge (Park S., DMRR 2003).<h4 class=""h4"">Conclusionh4>

La rémission d’un diab&#xe8;te de type 2 ancien, observée ici, réinterroge sur les mécanismes qui président au génie évolutif du diab&#xe8;te de type 2.