L’utilisation de l’exe9;natide (Byetta®) chez des patients diabe9;tiques VIH traite9;s par ART n’est pas documente9;e.
Un homme de 47 ans se9;ropositif depuis 2006 sous ART pre9;sente un diabète connu depuis 1999 traite9; par repaglinide (Novonorm®) et glargine (Lantus®) 30 unite9;s par jour. Le traitement par ART comprenait trois mole9;cules : l’efavirenz (Stocrin ou Sustiva) et le Truvada (association de te9;nofovir disoproxil et d’emtricitabine).
A l’issue de la première consultation, un biguanide (Glucophage®) a e9;te9; instaure9; à la posologie de 500 mg par jour puis a e9;te9; majore9; à 850 mg 3x/j. Après 3 mois, le patient n’a pas modifie9; ses paramètres anthropomorphiques et biologiques et souhaite arrêter l’insuline à laquelle il attribue une prise ponde9;rale de 23 kg.
Un traitement par exenatide (Byetta®) est alors de9;bute9;.
Durant l’anne9;e de suivi sous exenatide le patient a perdu 14 kg ; la masse grasse et le tour de taille ont e9;te9; re9;duits respectivement de 31 à 25.5 % et de 114 à 103 cm, le HOMA- est passe9; de 50 à 78 % le HOMA-S de 28 à 51 % se traduisant par une diminution de l’HbA1c de 7,1 à 6 % .
A notre connaissance, il s’agit du premier cas rapporte9; d’utilisation d’exenatide chez un patient VIH traite9; par ART. L’exenatide, en association avec un sulfamide9; et un biguanide a permis une re9;duction de l’HbA1c et une perte de poids à caractère central. Le patient n’a jamais pre9;sente9; d’hypoglyce9;mie. Il n’y a pas eu d’e9;pisode d’acidose lactique. Le suivi immuno-virologique en relation avec l’infection à VIH ne s’est pas modifie9;.