文摘
Les dissections aortiques de type B sont des pathologies graves avec une survie à 5 ans comprise entre 60 et 80 %. Bien que relevant classiquement d’un traitement médical, une chirurgie peut s’avérer nécessaire au stade aigu/subaigu ou chronique dans les formes compliquées de la maladie. L’imagerie, principalement tomodensitométrique, est indispensable dans la sélection des patients à opérer, la préparation de l’intervention et le suivi post-thérapeutique. Les points essentiels de son interprétation doivent donc être connus des spécialistes en charge de ces patients. La malperfusion d’organe est la complication aiguë la plus fréquente, confirmée par l’imagerie et/ou la biologie. La dilatation anévrysmale du faux chenal est la complication chronique la plus fréquente, avec prise en charge chirurgicale indiquée généralement au-delà de 55 mm de diamètre axial. Le traitement endovasculaire tend à supplanter la chirurgie ouverte : il nécessite des mesures précises et un repérage des portes d’entrées (intérêt de l’angio-IRM 4D).