Les effets de l’UNBS1450 sur les lignes cellulaires SH-SY5Y et SK-N-AS ont été étudiés par les colorations DAPI, iodure de propidium (mort cellulaire) ; ‹‹ LysotrackerRed ›› (masse lysosomale) et ‹‹ MitotrackerRed ›› (masse mitochondriale). La colocalisation des mitochondries et des autophagosomes ont été étudiées dans les cellules transfectées avec GFP-LC3 (marqueur des membranes autophagosomales) et colorées par ‹‹ MitotrackerRed ›› et par microscopie électronique à transmission. Ces données morphologiques quantitatives obtenues dans l’intervalle 0–24 heures du traitement ont été corrélées avec la dynamique d’activation des caspases 3 et 7, les cathepsines B et L et les dérivées actifs d’oxygène.
Dans la lignée SH-SY5Y, l’UNBS1450 a provoqué la déstabilisation des membranes lysosomales, le retard de la formation des autolysosomes et de l’élimination des mitochondries ; ce retard du flux autophagosomique a eu pour résultat ultime l’apoptose des cellules. Aucun de ces effets sur l’autophagie n’a été constate dans la lignée SK-N-AS ; toutefois, ces cellules mourraient par nécroptose et nécrose après 12–18 heures de traitement.
Nous avons montré 2 effets cytotoxiques distincts du glycoside UNBS1450 : inhibition du flux autophagique et induction de nécroptose. Le premier et d’un intérêt particulier car il suggère la possibilité de subvertir un des mécanismes de la chimiorésistance des NBs, la mitophagie contrôlée, mais le 2 sont nouveaux : testé sur plusieurs types de cellules, l’UNBS1450 a invariablement montré un effet proapoptotique médié par l’inactivation de la protéine Myeloid Cell Leukemia-1 (Mcl-1) 0025 and 0015.