Conciliation médicamenteuse à l’entrée du patient à l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) au GHI Le Raincy-Montfermeil

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• 作者：Olfa Mezghani¹ ; ^{olfa.mezghani@gmail.com} ; Pinar Orhan² ; Laetitia Albertini² ; Francis Fauvelle²
• 关键词：Conciliation m&eacute ; dicameneteuse ; Unit&eacute ; d&rsquo ; hospitalisation de courte dur&eacute ; e ; Patient
• 刊名：Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien
• 出版年：2016
• 出版时间：December 2016
• 年：2016
• 卷：51
• 期：4
• 页码：341
• 全文大小：147 K
• 卷排序：51

文摘

La conciliation médicamenteuse est un processus interactif et pluri-professionnel de recueil d’informations permettant d’optimiser la prescription lors de l’entrée du patient. Elle permet la diminution des erreurs médicamenteuses et la continuité des soins entre la ville et l’hôpital. L’UHCD est un service cible prioritaire de la conciliation car il est un point de transition. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la conciliation médicamenteuse dans ce service.Matériels et méthodeIl s’agit d’une étude prospective réalisée à l’ UHCD à l’admission du patient pendant 2 mois. Elle concerne des patients âgés polymédiqués. Elle consiste à comparer le bilan médicamenteux (après entretien avec le patient, accès au dossier pharmaceutique, appel du pharmacien de ville, appel du médecin traitant…) et l’ordonnance à l’admission. Les divergences identifiées sont discutées avec le médecin et la fiche de conciliation est lui ensuite transmise et archivée dans le dossier médical du patient.Résultats et discussionCette étude a inclus 46 patients âgés en moyenne de 85,5 ans. Quatre cents douze lignes de médicaments ont été conciliées avec une moyenne de 9 lignes par patient. Elle a permis de relever 312 divergences dont 149 étaient non intentionnelles. Les divergences non intentionnelles (DVGNI) représentent un pourcentage de 48 % soit près de la moitié des divergences identifiées. Parmi ces DVGNI, les omissions de prescription de médicaments représentent 78 %, les erreurs de posologie représentent 15 %, les erreurs de dosage 4 % et erreur de principe actif : 3 %. Les pourcentages des divergences intentionnelles (DVGI) sont répartis comme suit : arrêt de médicaments : 42 %, ajout : 30 %, modification : 19 % et substitution : 9 %. Quatre-vingt-six pour cent des corrections proposées ont été acceptées. Ceci met en évidence la pertinence des interventions issues de la conciliation dans ce service car les divergences non intentionnelles sont fréquentes. Ce service apparaît comme un lieu stratégique pour développer cette activité car c’est un service qui accueille les patients pour des séjours brefs avant retour à domicile ou orientation vers une autre unité de soin. Le risque d’erreurs est important et la durée de séjour brève ne permet pas souvent de relever tout l’historique médicamenteux du patient.ConclusionLa conciliation à l’entrée du patient à l’UHCD est un projet important car elle permet d’éviter le maximum d’erreurs médicamenteuses dans ce service de transition et contribue à la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse.