Il s’agit d’une étude descriptive de 91 urétéroscopies effectuées dans le service d’Urologie de l’Hôpital Général Grand Yoff de janvier 2012 à décembre 2013. Les variables de l’étude étaient l’indication, l’âge, la nature de l’urétéroscopie associées ou non au laser, les résultats de la lithotripsie.
Sept urétéroscopies diagnostiques et 84 urétéroscopies thérapeutiques ont été effectuées. L’âge moyen des patients était de 44,7 ans + - 13,9 ans. L’urétéroscope semi rigide a été utilisé dans 43 cas, l’urétéroscope souple dans 15 cas, l’urétéroscope rigide dans 9 cas. La topographie du calcul était pyélique dans 30 cas, lombaire dans 28 cas, pelvienne dans 13 cas, calicielle dans 10 cas et iliaque dans 3 cas. Le nombre de calcul fragmenté au laser était de 87 calculs. Les complications étaient dominées par les fausses routes dans 8 cas. Le succès global de l’urétéroscopie était de 85,7%.
La pratique courante de l’urétéroscopie constitue un défi pour l’urologue en Afrique subsaharienne. Elle est devenue le traitement de choix de la lithiase de la voie excrétrice supérieure.