Les infections urinaires communautaires à entérobactéries sécrétrices de β-lactamase à spectre étendu chez les sujets diabétiques : quelles particularités ?
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文摘
Décrire les particularités épidémio-cliniques, microbiologiques et thérapeutiques des infections urinaires à EBLSE chez les sujets diabétiques.

Patients et méthodes

Étude rétrospective portant sur tous les malades hospitalisés pour une infection urinaire à EBLSE durant la période (2009–2015). Les malades étaient répartis en deux groupes, groupe A (les malades diabétiques) et groupe B (les malades non diabétiques).

Résultats

Il s’agissait de 82 souches d’EBLSE isolées chez 75 malades âgés en moyenne de 56,3 ans et répartis en 39 malades du groupe A (52 %) et 36 malades du groupe B (48 %). Vingt-neuf malades diabétiques (74,3 %) avaient reçu une antibiothérapie antérieure et 16 (41 %) étaient hospitalisés dans les 6 mois précédents. Le diagnostic de pyélonéphrite aiguë, de cystite et de prostatite aiguë était posé dans 71,8 %, 12,8 % et 15,3 % respectivement. Au plan microbiologique, tous les malades diabétiques avaient une leucocyturie significative avec une moyenne de 4908/mm3 (60–146 000/mm3). Escherichia coli était le germe le plus fréquemment isolé dans les deux groupes (61,5 % vs 63,8 %) suivi par Klebsiella pneumoniae (25,6 % vs 22,2 %). La résistance des entérobactéries aux fluoroquinolones, au cotrimoxazole, à la gentamicine et à l’amikacine était notée respectivement dans 92,3 %, 84,6 %, 74,3 % et 20,5 % chez les diabétiques. Aucune souche ne l’était à l’imipénème. Une bithérapie était prescrite dans 3 cas (7,7 %) du groupe A et 5 cas (13,8 %) du groupe B (p = 0,469). Après une analyse univariée, aucune différence clinico-biologique n’était objectivé entre les deux groupes.

Conclusion

Selon notre analyse le diabète ne représente pas un facteur de gravité des infections urinaires à EBLSE.

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