État des lieux des infections fongiques invasives au laboratoire de parasitologie mycologie du CHU d’Annaba

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• 作者：Roukaya Mansouri¹ ; ^{Rmansouri2006@yahoo.fr" class="auth_mail" title="E-mail the corresponding author} ; Sonia Akil² ; Fatiha Griffi³ ; Mohamed Cherif Bentakouk²
• 刊名：Journal de Mycologie Médicale / Journal of Medical Mycology
• 出版年：2016
• 出版时间：March 2016
• 年：2016
• 卷：26
• 期：1
• 页码：71
• 全文大小：46 K

文摘

Les infections fongiques invasives représentent une préoccupation de plus en plus importante au niveau des services en charge de patients à risque. La prise en charge de ces infections pose de nombreux problèmes diagnostiques et thérapeutiques. Le retard du diagnostic entraîne un retard du traitement et de ce fait une aggravation du pronostic. L’objectif de cette étude est de relever la place de la recherche des antigènes circulants dans les prélèvements des malades dans le diagnostic immunologique des candidoses profondes et des aspergilloses invasives.

Matériel et méthodes

Il s’agit d’une étude prospective descriptive s’étalant sur 04 ans (2012–2014) et ayant concerné 986 prélèvements de patients issus des services de réanimation médicale, médecine interne, grands brûlés, onco-hématologie, maladies infectieuses, cardiologie, gastro-entérologie, néphrologie pédiatrie. La recherche de l’antigène mannane pour le diagnostic des candidoses invasives et de l’antigène galactomannane pour le diagnostic des aspergilloses invasives a lieu par la technique ELISA. La recherche de l’antigène capsulaire du Cryptococcus a lieu par agglutination sur lame. La recherche d’anticorps anti-Candida et anti-Aspergillus a lieu par ELISA. Les hémocultures et les prélèvements périphériques sont également étudiés chez les patients concernés.

Résultats

Parmi les 371 sérums étudiés pour une suspicion de candidoses invasives, 53 sont positifs (14,28 %) et parmi les 286 sérums étudiés pour une suspicion d’aspergilloses invasives, 22 sont positifs (7,69 %).

Conclusion

Les infections fongiques invasives : demeurent sous-diagnostiquées cliniquement et de ce fait mycologiquement. Le diagnostic mycologique associé au diagnostic séro-immunologique est d’un apport déterminant au cours de ces affections. Un retard diagnostique aggrave le pronostic de ces atteintes d’où l’intérêt d’une prise en charge adéquate multidisciplinaire.