Nous avons souhait¨¦ ¨¦valuer l¡¯int¨¦r¨ºt du score UKPDS chez 93 patients diab¨¦tiques de type 2 hospitalis¨¦s en Endocrinologie en 2012.
93 patients ag¨¦s de 60 +/ ? 10,7 ans, 43 H, 50 F, diab¨¦tiques depuis 13,4 +/? 8,3 ans, IMC ¨¤ 31,8 +/ ? 5,4 kg/m2, HbA1c ¨¤ 9,0 +/? 1,7 % , non fumeurs (90,3 % ). Leur pression art¨¦rielle systolique est de 131,1 +/ ? 14,8 mm Hg et le HDL-cholest¨¦rol est de 1,12 +/? 0,36 mmol/l. 34,4 % des patients sont ¨¤ bas risque (score UKPDS < 15 % ), 38,7 % ¨¤ risque interm¨¦diaire (score entre 15 et 30 % ) et 26,9 % ¨¤ haut risque (score > 30 % ) d¡¯IDM ¨¤ 10 ans. 60 ont eu un d¨¦pistage coronarien par ¨¦chographie myocardique de stress sous dobutamine. 4 ont un examen anormal, 2 avec un RCV d¡¯IDM < 10 % et un seul avec une atteinte mono-tronculaire en coronarographie, les 2 autres avec un RCV interm¨¦diaire mais une atteinte tri-tronculaire ¨¤ la coronarographie. L¡¯ANSM et l¡¯HAS recommandent une prescription d¡¯aspirine si le RCV fatal > 5 % ¨¤ 10 ans : seulement 34,7 % de notre cohorte est sous aspirine. Selon les recommandations du NICE (National Institute for health and Clinical Excellence), chez les 40-75 ans, si le RCV > 20 % ¨¤ 10 ans, un traitement par statine doit ¨ºtre prescrit : seulement 56,8 % sont sous statine.
L¡¯¨¦valuation du risque cardiovasculaire par le score UKPDS nous incite principalement ¨¤ optimiser le traitement m¨¦dical de nos patients en termes de pr¨¦vention primaire cardiovasculaire.