Il s’agissait d’une étude prospective, continue, monocentrique sur 1 an. Seize patients ont été opérés d’une reconstruction sélective du faisceau antéro-médial de manière isolée par 2 techniques différentes de type kenneth–Jones et DIDT. Tous les patients ont été évalués, au cours de la période postopératoire, par une reconstruction en trois dimensions de coupes scannographiques. Durant la même période, dans le même service, 180 patients opérés d’une reconstruction totale du LCA ont été comparés à notre série.
Six tunnels (37,5 %) ont été positionnés de manière optimale et 10 tunnels (62,5 %) ne l’étaient pas. Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en fonction des 2 techniques utilisées. Au sein de la série de reconstruction totale, 124 (68,9 %) tunnels fémoraux étaient positionnés de manière optimale et 56 (31,1 %) ne l’étaient pas. Il existait une différence significative (p < 0,05) de positionnement entre les reconstructions partielles du LCA et les reconstructions totales.
Dans le cadre des ruptures partielles du LCA, au sein de notre équipe, nous n’arrivons pas toujours à positionner le tunnel fémoral de manière optimale. Cela peut être dû à l’encombrement laissé par le faisceau restant. Le scanner 3D est un bon outil d’auto-évaluation qui nous permet d’apprendre de nos erreurs et d’être plus performant dans cette chirurgie.