– les conséquences de ces troubles sur l’intégration sensori-motrice dans le contrôle postural ;
– les effets du port d’orthèses (vêtements compressifs et semelles) à visée proprioceptive sur l’instabilité posturale.
Six patientes SEDh ont effectué un test de la verticale subjective et une évaluation du contrôle postural (système de posturographie SYNAPSYS) statique ou dynamique (translations sinusoïdales), les yeux ouverts ou fermés, en simple ou double tâche (tâche 2-back concomitante), sans ou avec le port des orthèses. La performance posturale a été évaluée par la mesure des déplacements du centre des pressions. Les paramètres retenus sont : le statokinésigramme (SKG), les écart-types dans les plans antéro-postérieur (AP) et médio-latéral (ML) et le quotient de Romberg. La performance cognitive a été mesurée à partir du temps de réponse et du nombre de réponses correctes.
Chez les patients avec SEDh, le jugement de la verticalité révèle un déficit d’intégration des afférences somesthésiques. Ce déficit est compensé par une plus grande visuodépendance (augmentation du SKG les yeux fermés, notamment dans le plan ML) et un coût attentionnel du contrôle postural accru ; ces derniers se trouvant réduits par le port d’orthèses.
Les orthèses permettent une ré-automatisation du contrôle postural dans le SEDh.