L’objectif de notre xe9;tude xe9;tait d’estimer la frxe9;quence des anomalies infra cliniques glucido lipidiques dans une population de 302 adolescents obxe8;ses selon les critxe8;res de l’IOTF, xe2;gxe9;s entre 12 et 19 ans, recrutxe9;s par les mxe9;decins scolaires de la ville de Constantine durant l’annxe9;e 2007. Cent quatre-vingt six filles et 116 garxe7;ons ont bxe9;nxe9;ficixe9; de mesures anthropomxe9;triques et d’un bilan biologique dans un laboratoire central.
Une hyperglycxe9;mie xe0; jeun (≥1 g/l) affectait 10,6 % de la population (13,8 % des garxe7;ons, 8,5 % des filles), une hypercholestxe9;rolxe9;mie ( > 2 g/l) 10,6 % (13 % des garxe7;ons, 9,2 % des filles), et une hypoHDLxe9;mie (≤ 0,4 g/l, Cook 2003, IDF 2007) 13,8 % (19,8 % chez les garxe7;ons, 9,6 % chez les filles). Le LDLc xe9;tait > 1,3 g/l chez 10,3 % des adolescents. Prxe8;s des 2/3 des adolescents avaient un taux de triglycxe9;rides xe9;levxe9; : 27,8 % avec un taux ≥ 1,1 g/l (Cook 2003) (29,6 % chez les garxe7;ons, 26,6 % chez les filles) et 10,7 % avaient un taux ≥ 1,5 g/l (IDF 2007). Il n’existe pas de diffxe9;rences significatives selon le sexe sauf pour le HDLc plus bas chez les garxe7;ons (p < 0,009).
Un cas de diabxe8;te de type2 xe9;tait dxe9;couvert chez une adolescente de 15 ans. Nos rxe9;sultats rejoignent pour une partie les rxe9;sultats de l’xe9;tude de Bogalusa aux USA (Freedman 1999).
L’absence de courbes Algxe9;riennes de dxe9;finition de l’obxe9;sitxe9; chez l’enfant et l’adolescent constitue un handicap xe0; l’analyse des donnxe9;es dans une population d’obxe8;se qui ne cesse de croxee;tre de part le monde. C’est un vxe9;ritable problxe8;me de santxe9; publique nxe9;cessitant une vraie intervention afin de rxe9;affecter les ressources pour lutter contre ce flxe9;au qui a gagnxe9; mxea;me les plus jeunes xe0; un niveau bien en amont.