r0010">Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant les dossiers de 103 patients ayant eu une transplantation rénale entre 1981 et 2013 suivis au service. Afin d’évaluer le retentissement de l’HTA (sévérité, impact sur la fonction rénale et impact cardiovasculaire) les patients ont été répartis en deux groupes : G1 HTA préexistante (51 patients) et G2 normotendus avant la TR (52 patients).
r0015">L’HTA était plus fréquente chez les patients du G1 (84,4 % contre 59,2 %, p = 0,007). Il n’y avait pas de différence concernant le niveau de la pression artérielle entre les deux groupes, mais le contrôle tensionnel était plus difficile chez les patients du G1. En effet, au moins deux antihypertenseurs ont été nécessaires chez 65,8 % des patients du G1 (contre 31 % pour ceux du G2). Les classes thérapeutiques les plus utilisées étaient : les bloqueurs du système rénine–angiotensine–aldostérone pour 70,5 %, les inhibiteurs calciques pour 47 %. Entre les deux groupes, il n’y avait pas de différence de DFG, ni de mortalité cardiovasculaire, mais la perte du greffon était plus fréquente dans le G1 (16,7 contre 3,9 %).
r0020">La prévalence de l’HTA est plus importante chez les patients hypertendus avant la greffe. Cela est bien retrouvé dans la littérature et l’HTA préexistante est facteur de risque indépendant de survenue d’une HTA chez les patients ayant eu une transplantation rénale 0020 and 0025. Cet hypertension est généralement plus sévère et de contrôle plus difficile [3]. Après un suivi moyen de 5 ans du fait de l’âge jeune des greffés et la durée de suivi qui est relativement courte, il n’y a que peu d’événements cardiovasculaires.
r0025">L’HTA en pré-greffe est fréquente, lorsqu’elle elle persiste en post-transplantation, elle est généralement plus sévère, plus difficile à contrôler et expose à la perte du greffon. D’où la nécessité d’une prise en charge adéquate.