r0010">Notre étude est rétrospective sur une période de 6 ans et concerne des patients hypertendus porteurs d’une glomérulopathie primitive confirmée à la biopsie rénale. Nous avons analysé les données cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives des patients. Tous les patients ont bénéficié d’une enquête étiologique comprenant un bilan immunologique et infectieux.
r0015">L’HTA est présente chez 61 patients parmi 149 porteurs de glomérulopathies primitives colligées durant la même période d’étude. L’âge moyen de nos patients est de 42,8 ± 16,7 ans avec une nette prédominance masculine. La glomérulonéphrite primitive la plus associée à une HTA est la glomérulonéphrite extra-membraneuse (29,5 %) et la hyalinose segmentaire et focale (24,6 %), suivies par la néphropathie à Ig A (13,1 %), la glomérulonéphrite membrano-proliférative (11,4 %), la glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse (9,8 %), la glomérulonéphrite extra-capillaire (6,5 %) et la lésion glomérulaire minime (4,9 %). Vingt-six patients ont reçu une monothérapie, trente et un ont reçu une bithérapie, IEC + inhibiteur calcique (IC) et IEC + diurétique, et 4 ont reçu une trithérapie. Après un suivi moyen de 12 mois, la pression artérielle systolique moyenne passe de 148,6 ± 36,3 mmHg à 131,7 ± 16,3 mmHg, la pression artérielle diastolique moyenne passe de 89,9 ± 12,2 mmHg à 79,4 ± 11,6 mmHg et la créatinine sérique moyenne passe de 21,8 ± 25,07 mg/l à 18,8 ± 21,8 mg/L.
r0020">L’HTA constitue un des signes fréquents lors de l’atteinte glomérulaire. Sa prise en charge thérapeutique précoce et adaptée permet entre outre de ralentir l’évolution de la maladie rénale chronique.
r0025">L’hypertension artérielle est fréquente au cours des glomérulopathies. Sa prévalence augmente avec l’évolution de l’insuffisance rénale.