L’étude in vitro a été réalisée sur des îlots de Rat Wistar infecté in vivo à l’aide d’un adénovirus de 2e génération codant pour le gène du VEGF (4 et 8.108pfu/pancréas) ou mis en présence de DFO(10 μm). La viabilité, la fonctionnalité, l’expression du mRNA du VEGF et de l’insuline et la quantité de VEGF sécrétée ont été évalués au cours du temps. Pour l’étude in vivo, des îlots de Rat Lewis infectés ou mis en présence de DFO(10 μm) ont été transplantés par voie intra portale dans le lobe caudé de rats Lewis sains et diabétiques. La revascularisation des îlots a été étudiée sur deux mois par marquage immunohistochimique à la lectine, au trichrome de Masson et de l’insuline.
La viabilité des îlots est préservée 1 jour après mise de DFO (101,33 % ± 5,66 % par rapport au contrôle, n = 7). La fonctionnalité est sti mulée 1 jour après ajout de DFO(IS contrôle : 1,96 ± 0,83, IS DFO : 3,74 ± 0,58, n = 6), contrairement aux îlots infectés où l’adénovirus est toxique dés 4.108pfu. L’expression des mRNA de l’insuline et du VEGF est stimulée en présence de DFO3 jours après culture. L’infection adénovirale et la DFOstimulent la sécrétion de VEGF (3 fois plus importante par rapport au contrôle). Cette surexpression, durable, se maintien environ 10 jours pour l’infection adénovirale alors qu’elle est plus transitoire (environ 3 jours) en présence de DFO. L’étude in vivo confirme les résultats in vitro avec une stimulation de la revascularisation des îlots en présence de DFOdès les premiers jours après transplantation.
L’utilisation de la DFO(10 μm) devrait permettre ainsi d’améliorer la viabilité des îlots au cours de la transplantation par la surexpression transitoire du VEGF.