Contact régulier avec l’assistante sociale de l’entreprise lors de l’hospitalisation en rééducation pour la prise en charge de l’hémiparésie gauche spastique séquellaire à prédominance brachiofaciale.
Réalisation d’une visite de pré reprise dès stabilisation de l’état médical : persistance d’un pied en équin, marche sans canne de 1 km, spasticité des fléchisseurs du coude et fléchisseur commun des doigts, prise en charge par une attelle et des injections botuliniques. Ralentissement de la vitesse d’exécution, quelques difficultés attentionnelles et de concentration. Pas de négligence ni de troubles mnésiques.
Information de l’entreprise par l’assistante sociale et le médecin du travail lors de réunion avec le service RH de l’entreprise dans le respect du secret médical. Proposition d’un poste de reclassement à l’école de soudage pour la réalisation des certifications des soudeurs. Avis favorable du médecin du travail avec aménagements importants du poste à prévoir.
Information régulière de la cellule de Prévention de la désinsertion professionnelle (SAMETH, SST, Sécurité sociale, CARSAT, CAP emploi) de la situation médico-professionnelle du salarié.
Accord de la cellule PDP pour la réalisation d’un essai encadré pendant l’arrêt de travail pour évaluer les aménagements nécessaires.
Étude Préalable à l’aménagement et à l’adaptation des situations de travail (EPAAST) réalisé par l’ergonome du SAMETH. Identification des aménagements nécessaires à la reprise : siège atelier avec gouttière et frein, siège de bureau avec gouttière et repose pieds, support ordinateur, vidéoprojecteur avec tablette et fixation plafond, aménagement d’une toilette pour accessibilité handicapé, aménagement du véhicule personnel (commande au volant), accord de l’entreprise pour accéder sur le site avec le véhicule personnel, privatisation d’une place de parking à proximité du lieu de travail. Coût total Aménagement 4641 euros (4080 AGEFIPH/561 Entreprise)
Reprise du travail en temps partiel thérapeutique (50 %) avec les aménagements prescrits.
Reprise satisfaisante. Impossibilité d’augmenter le temps de travail. Kinésithérapie l’après-midi fatigante. Neurotomie envisagée. Invalidité 1re catégorie accordée par la sécurité sociale.