Deux patientes âgées de 29, 30 ans ont développé une « épilepsie focale symptomatique » à crises temporo-péri-sylviennes uni- ou bilatérales pharmacorésistantes faisant suite à un épisode infectieux et un état de mal épileptique. Les bilans infectieux et immunitaires poussés n’ont pas permis de trouver de causes. Les traitements par immunoglobulines se sont avérés inefficaces. Par contre, une approche chirurgicale dans un cas et un régime cétogène dans l’autre cas ont permis une amélioration de la situation avec une disparition des crises chez la patiente opérée. Les données neuropathologique seront rapportées.
Ces deux observations laissent à penser que le syndrome FIRES n’existe pas uniquement chez l’enfant de 3 à 17 ans. Dans le cadre des « épilepsies focales symptomatiques », le syndrome FIRES, doit-il être distingué : des épilepsies post-infectieuses ou post-encéphalites, des encéphalites limbiques, du syndrome hémiplégie hémi-convulsion épilepsie (HHE) et de l’épilepsie temporo-mésiale avec sclérose de l’hippocampe.
Le syndrome FIRES chez l’adulte doit-il être individualisé ? Il dépend probablement de plusieurs facteurs étiologiques (génétique–infectieux–immunitaire). Il n’est pas une contre-indication à la réalisation d’un traitement chirurgical.
Absence de financements particuliers, publics ou privés.