Une analyse rétrospective de l’ensemble des comptes rendus opératoires et d’hospitalisation a été effectuée portant sur la période de 1994 à 2014. Le nombre de cas par an, le taux de complication sur le site donneur et le site receveur et le temps opératoire étaient relevés. Une analyse séquentielle était faite pour déterminer les éléments ayant pu permettre d’implémenter de manière fiable cette technique et les effets de la courbe d’apprentissage. La série a été séparée en deux périodes (1994–2011 et 2012–2014) correspondant à deux hôpitaux différents avec la même équipe.
Le nombre total de lambeaux est de 1138 entre novembre 1994 et décembre 2014 avec respectivement 477 la période 1994–2011 et 661 pour la période 2012–2014. Le taux d’échec est passé de 8 % à 2,2 %.
La mise en place d’unités dédiées principalement à la reconstruction microchirurgicale permet d’offrir la technique DIEP de manière fiable et reproductible.