Le parcours de soins d’un patient présentant un pied vasculaire pour amputation

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• 作者：T. Iaiche Achour ; ^{tyaiche@yahoo.fr} ; H. Bousbah ; M. Chettibi ; R. Mekti ; M. Maaoui ; A. Toudji
• 刊名：Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique
• 出版年：2016
• 出版时间：December 2016
• 年：2016
• 卷：102
• 期：8
• 页码：803
• 全文大小：45 K
• 卷排序：102

文摘

La pathologie vasculaire est en nette augmentation dans notre pays, avec 24 % de la population présentant une hypertension artérielle, 12 % de diabétique et 7 % de coronaropathie (étude Thanina 2005). Les patients présentant un pied vasculaire au stade d’amputation trouvent des difficultés à l’accès aux soins dans des centres qui prennent cette pathologie en charge. Nous rapportons dans ce travail le périple du patient candidat à l’amputation du membre inférieur entre les différentes spécialités : diabétologie, cardiologie, médecine interne, chirurgie vasculaire, chirurgie générale, orthopédie et la plaque tournante l’anesthésie réanimation.Matériels et méthodesNous avons étudié des dossiers de patient adressé à notre service pour une amputation : le service ayant fait le diagnostic, les orientations du patient, les services ayant récusé le patient, le délai de prise en charge du patient celui de chirurgie dans notre service, antécédent, traitement et stratégie anesthésique et le devenir du patient.RésultatsSur une période de 5 ans (2010–2015), nous avons pris en charge 98 patients pour une amputation. La provenance des cas est : 60 % médecine interne, 20 % cardiologie, 20 % autre service (diabétologie et autres services de chirurgie). Le délai de prise en charge est de 7 à 15 jours et le délai de prise en charge en intra-hospitalier est en moyenne de 6 jours. La stratégie anesthésique 64 % ALR ; les complications : saignement infarctus du myocarde et pas de mortalité opératoire.DiscussionNous remarquons qu’entre le diagnostic et la prise en charge chirurgicale, le délai est en moyenne de 15 à 20 jours. Ce dernier permet l’installation du sepsis qui est en lui-même un facteur de morbi-mortalité. L’analyse critique de ce retard retrouve : manque de place, non-habilité du service, indisponibilité, facteur lié au patient (déséquilibre diabétique et de la maladie coronarienne, malade sous AK et antiplaquettaire qui constituent une contre-indication tant dépendante), incompétence et manque de moyens en anesthésie réanimation.ConclusionLa prise en charge du pied diabétique passe par la collaboration multidisciplinaire et une sectorisation de prise en charge de cette pathologie.