Notre étude avait pour objectifs de détecter les non-conformités entre les prescriptions informatisées et les médicaments réellement administrés aux patients, d’en caractériser les causes et d’en évaluer l’impact clinique potentiel sur le patient.
Ce travail montre que 65 % des médicaments administrés diffèrent des médicaments prescrits. Les principales non-conformités relevées sont liées à des erreurs de prescription (86 %). Les IDE détectent ces erreurs (85 %) mais ne tracent pas (3 %) informatiquement leur décision. Le plus souvent, l’impact clinique potentiel sur le patient est nul (75 %). Quelques erreurs ont des impacts cliniques très significatifs (4 %) ou vitaux (6 %) et nécessitent la mise en place rapide de mesures d’amélioration.