Il s’agit d’une revue de la littérature entre 01/01/2004 et le 31/12/2015. Des prévalences sur population virtuelle issue de la littérature ont été calculées.
La prévalence du BO variait de 10 à 80,2 %. La prévalence sur population virtuelle était de 33,2 %. Les principaux facteurs de risques étaient les horaires de travail, la charge mentale, les problèmes relationnels. Plusieurs études montraient un risque élevé au-delà de 70 heures de travail par semaine. Le temps de récupération intervenait aussi ; notamment s’il était insuffisant. Ainsi, au-delà de 30 heures de travail de suite, le risque était significativement plus élevé : OR = 2,91 (IC 95 % 1,20–7,05). Le manque de sommeil était corrélé à la présence du BO : r = 0,5 ; p < 0,01. Certains facteurs organisationnels, tels que les interruptions de tâches par les coups de téléphone des urgences, étaient également corrélés : r = 0,44 ; p < 0,01. Enfin, ils existaient des facteurs relationnels, en particulier les relations avec les médecins séniors (p < 0,01).
Cette revue de la littérature permet de mettre en exergue certains facteurs de risques particuliers pour les internes (horaires importants et l’interaction entre les obligations hospitalières et universitaires mais aussi la qualité des relations, sont des facteurs de risque, etc.).