Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective portant sur 17 cas de kystes hydatiques cervico-faciaux pris en charge dans notre service entre 2000 et 2014.
L’âge moyen était de 35 ans. Il y avait une légère prédominance masculine (sex-ratio : 1,12). Quatre-vingt-huit pour cent des patients étaient en contact régulier avec des chiens et 53 % d’entre eux étaient d’origine rurale. Les kystes étaient localisés aux parties molles de la tête et du cou chez six cas, aux parotides chez 6 patients, à la glande thyroïde chez 4 patients et à la glande submandibulaire chez 1 patient. Dans tous les cas, une résection chirurgicale complète des lésions a été réalisée. L’histologie a confirmé l’hydatidose dans tous les cas. L’évolution clinique a été bonne dans tous les cas avec un recul moyen de 2 ans.
En l’absence de recommandations pour la prise en charge chirurgicale des kystes hydatiques cervico-faciaux, nous préconisons l’exérèse totale de l’organe infecté s’il n’y a pas de risque fonctionnel (nerf facial, gros vaisseaux). Dans le cas contraire, l’excision des kystes et du périkyste et un lavage abondant de la cavité résiduelle doivent être réalisés, notamment en cas d’effraction peropératoire.