Il s’agit d’une étude transversale ayant porté sur 51 patients hémodialysés chroniques. La qualité de sommeil a été mesurée par l’Index de Qualité de Sommeil de Pittsburgh (PSQI). Les troubles du sommeil étaient définis par un score supérieur à 6.
L’âge moyen des patients était de 49,38 ans. Le sex-ratio H/F était de 2,4. La durée moyenne en dialyse était de 83,08 mois. Les troubles du sommeil étaient retrouvés dans 64,7 % des cas. Le score moyen de PSQI était de 8,7. Les troubles du sommeil se manifestaient par une durée d’endormissement supérieure à 30 min dans 58,9 % des cas. Une durée moyenne de sommeil de 5 heures. La qualité subjective du sommeil était assez mauvaise dans 21,6 % des cas et assez bonne dans 47,1 %. On n’a pas objectivé de corrélation entre le score PSQI et les différents paramètres épidémiologiques et clinicobiologiques notamment ceux de la dialyse adéquate.
La prévalence des troubles du sommeil est importante en hémodialyse chronique. Il n’a pas été retrouvé de corrélation significative avec les paramètres clinicobiologiques étudiés mais le nombre de la population étudiée est assez faible. Les données de la littérature sont controversées en ce qui concerne la fréquence et les facteurs incriminés dans la survenue des troubles du sommeil.
Les troubles du sommeil bien que subjectifs doivent être précocement reconnus afin d’améliorer la qualité de vie du patient.