Des rats mâles (n = 12) pesant 200 ± 10 g sont soumis à une phase d’adaptation de 10 jours à un régime obésogène contenant 30 % de graisse de mouton. Après cette période, les rats sont divisés en deux groupes homogènes. Le premier groupe (HL-CoS) consomme le régime obésogène supplémenté avec 30 % de farine de coproduits de sardine (F-CoS) et le second (HL) continu de consommer le régime obésogène et sert de contrôle.
À j30, chez HL-CoS versus HL : une réduction de la pression diastolique (−11 %) et systolique (−10 %), de la glycémie (−19 %), du taux d’hémoglobine glyqué (−43 %), des teneurs sériques en lipides totaux (−22 %), triglycérides (−37 %), cholestérol total (−29 %) et libre (−30 %), esters de cholestérol (−30 %), cholestérol des lipoprotéines de très faible densité (−37 %) et de faible densité (−37 %) est notée. En revanche, le cholestérol de la fraction de haute densité ainsi que l’activité de la lécithine : cholestérol acyltransférase sont augmentés respectivement de 19 % et 77 % alors que, les rapports d’athérogénicité et la fluidité membranaire sont abaissés (p < 0,05).
Les coproduits de la sardine probablement de par leur richesse en composés bioactifs semblent avoir des propriétés hypotensive, hypoglycémiante, hypolipémiante et anti-athérogène qui pourraient prévenir et/ou atténuer certains désordres métabolique associés à l’obésité.