文摘
La relation entre RCT et l’exposition aux pollens est bien connue [1]. En revanche, la relation entre RCT et l’exposition aux moisissures extérieures n’a pas été encore décrite.MéthodesL’assurance maladie (régime général) a fourni les données de consommation de médicaments anti-allergiques (maa) sur le grand Clermont (300 000 habitants) pendant 6 ans (2010–2015). Un épisode de RCT était défini par la prescription sur une même ordonnance d’un maa par voie orale ET par voie locale (nasale ou oculaire). Les relations entre les variations quotidiennes de la concentration des spores de moisissures et les variations quotidiennes de RCT étaient analysées par un modèle de régression de Poisson, en tenant compte de la pollution atmosphérique, des données météorologiques et des pollens totaux allergisants.RésultatsToutes classes d’âge confondues, le risque de RCT était significativement associé à une augmentation d’un interquartile de la concentration de cladosporium : RR (intervalle de confiance) : 1,091 (1,030–1,156), d’alternaria : 1,053 (1,005–1,103) et d’aspergillus/penicillium : 1,031 (1,004–1,060).ConclusionL’exposition aux spores extérieures de moisissures d’alternaria, de cladosporium et d’aspergillus/penicillium est associée à une augmentation significative des RCT sur le grand Clermont pendant une période d’observation de 6 ans. Travail réalisé avec le soutien partiel des laboratoires Astra-Zénéca, Boehringer-Ingelheim et ALK-Abello.