Fréquence des accidents des manipulations vertébrales (MV)
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- 作者：Lecoq ; J ; Vautravers ; P ; Boohs ; PM
- 关键词：manipulations verté ; brales ; complication ; accidents vasculaires verté ; brobasilaires ; dissection verté ; brale ; syndrome de la queue de cheval
- 刊名：Annales de Readaptation et de Medecine Physique
- 出版年：1996
- 出版时间：1996
- 年：1996
- 卷：39
- 期：6
- 页码：398
- 全文大小：109 K
文摘
La mesure du nombre d'accidents des MV repose en général sur les cas publiés dans la littérature. Dix à 15 accidents sont publiés chaque année dans les revues indexées par Medline. De 1990 à 1993, 26 nouveaux cas d'accidents vasculaires cérébraux vertébrobasilaires (AVVR) ont été rapportés et de 1973à 1993. Douze nouveaux cas de syndrome de la queue de cheval. S'appuyer sur les seuls cas publiés représente un très important biais à plusieurs titres. Ceci est démontré par l'étude de Lee qui a envoyé un questionnaire aux neurologues de la seule région de Californie. Avec un tiers de réponses, soit 177, il dénombre rétrospectivement pour la période de 2 ans, 1990-1991, 55 AVVB, 16 myélopathies et 30 radiculopathies survenues dans les 24 heures suivant une MV chiropractique, soulignant ainsi la part largement prépondérante des cas non publiés. La notion de fréquence implique d'évaluer le nombre de MV par an ce qui pose un problème car cette thérapeutique est souvent le fait de non-médecins difficiles à recenser. Pour la France, nous avons évalué le nombre de MV à un ordre de grandeur de 1 à 10 millions par an, soit pour la période de 1983 à 1992, une fréquence de un AVVB publié pour 5 millions de MV et de un syndrome de la queue de cheval pour environ 50 millions de MV. Aux États-Unis, Hosek a évalué cette fréquence à un AVVB par millions de MV et Shekelle à un syndrome de la queue de cheval pour 100 millions de MV, donc du même ordre de grandeur qu'en France. Si le nombre d'accidents est très largement sous-estimé comme l'a montré Lee, il est possible qu'il en soit de même du nombre de MV. Bien que ces appréciations soient approximatives, elles nous semblent suffisantes pour la comparaison au risque d'autres thérapeutiques.