Une canule d’infusion intra-septale reliée à une mini-pompe osmotique délivrant des IgG de patients ou témoins pendant 7 jours est implantée à des souris. La diffusion des IgG dans l’hippocampe est vérifiée par immunohistochimie. L’impact fonctionnel sur la mémoire est évalué par un test de peur conditionnée. La perte neuronale et la morphologie synaptique sont étudiées par microscopie électronique. L’état d’activation des cellules microgliales est évalué par immunomarquage anti-IBA1.
L’exposition hippocampique aux anti-NMDAR de patients n’entraîne pas de diminution de la hauteur du stratum pyramidale, du nombre de noyau neuronal ou de la densité synaptique. L’infusion d’IgG de patients induit une augmentation de la surface microgliale dans l’hippocampe (IgG témoins : 6 ± 1,1 % ; IgG de patients : 8,3 ± 1,6 %).
Cette étude préliminaire n’a pas révélé d’effet morphologique des IgG de patients sur la densité neuronale ou synaptique. La morphologie des épines par reconstitution 3D est en cours d’étude. L’augmentation de la surface microgliale suggère une hyper-ramification des cellules microgliales causée spécifiquement par les anticorps anti-NMDAR.