Cet étude a compris 231 salariés de sexe masculin (de 37,1 ± 8,7 ans) actifs dans l’industrie de transformation de la viande, et 223 travailleurs sur écran (38,1 ± 7,3 ans). Un cas a été défini comme SCC : par la définition anamnestique des symptômes compatible, par un examen physique anormale, par la présence d’études échographiques anormaux, par (au moins) une étude de conduction nerveuse anormale (NCS). Signes et symptômes ont été recueillis pendant la surveillance médicale professionnelle obligatoire. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour estimer les rapports de cotes ajustés (adjOR) pour les facteurs d’intérêt.
Une diagnostic de SCC a été rapporté dans 40/454 sujets (8,8 %), c’est-à-dire le 12,16 % des cas et le 5,96 % des témoins (OR : 2,138 ; IC à 95 % : 1,073–4,259). En général, les cas de SCC ont été associés aux suivants facteurs professionnels (> 4 h/jour) : manutention manuelle (adjOR : 3,358 ; 95 % CI : 1,176 à 9,591), utilisation d’outils vibrants (adjOR : 2,906 ; IC à 95 % : 1,047–8,070), rotation de l’avant-bras (adjOR : 3,201 ; 95 % CI : 1,025–9,995), flexion du poignet (adjOR : 3,332 IC à 95 % : 1,175–9,450), « pincing »(adjOR : 3,538 ; adjOR : 1,231–10,165). Le risque pour SCC était plus grand pour les sujets exposés simultanément à plus de 1 facteur de risque (adjOR : 3,235 ; 95 % CI : 1,101–9,501).
Dans cette étude, l’augmentation des niveaux d’activité de la main et de la force a été associés à une accrue prévalence de SCC, en particulier lorsqu’ils sont appliqués simultanément. Les recommandations doivent être fournies afin de réduire l’exposition professionnelle à ces facteurs de risque.