Cette étude a inclus tous les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique, vus à l’âge adulte et consécutivement dans le cadre d’un programme de soins de transition. Les données démographiques, cliniques et biologiques ont été collectées. Les questionnaires de qualité de vie suivants ont été utilisés : SF-36 et EuroQoL. Des témoins appariés selon l’âge et le sexe (exempts de maladie rhumatismale) ont été inclus.
Cent soixante et un patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (120 femmes et 41 hommes) et 76 (51/25) témoins ont été inclus. Soixante-cinq sur 161 (40 %) patients étaient considérés en rémission. L’arthrite juvénile idiopathique a eu un impact important sur les échelles physiques de la QdV. La douleur paraissait être le principal facteur affectant la QdV dans les cas d’arthrite juvénile idiopathique. Aucune différence significative n’a été observée entre les sous-types d’arthrite juvénile idiopathique.
Dans cette grande cohorte de patients en phase de transition à l’ère des biothérapies, l’arthrite juvénile idiopathique a eu plus d’impact sur le critère physique que psychique/mental des échelles d’évaluation de la QdV. Le principal facteur ayant des répercussions sur la QdV a été la douleur. Les sous-types d’arthrite juvénile idiopathique ne semblent pas avoir d’influence sur la QdV.