lass="boldFont">Étude prospective de 2010 à 2013 bi-centrique comparant deux groupes de femmes enceintes (18 à 40 ans) : obèses (GO) IMC ≥ 30 kg/m2 ; normopondéral (GNP) 18,5 ≤ IMC < 25 kg/m2. Exclusion : femmes avec diabète pregestationnel. Dépistage DG : glycémie à jeun au 1er trimestre dans le GO, pour toutes HGPO 24/28 SA et 32 SA et glycémie à jeun 37-38 SA. Patientes DG (GO et GNP) traitées selon même protocole.
496 femmes incluses, 253 dans le GO et 243 dans le GNP. DG : 46 % dans le GO (49 % sous insuline) et 21 % dans le GNP (19 % sous insu-line). Terme et poids de naissance (PN) comparables dans les deux groupes (GO versus GNP : 39,4 versus 39,7 SA, p = 0,13 et 3 367 versus 3 346 mg, p = 0,6) mais chez les filles la mesure des plis cutanés, leptine et poids du placenta significativement augmentés dans le GO (respectivement p < 0,0001 ; p = 0,004 ; p = 0,008). Analyse multivariée : obésité non associée au PN, mais associée aux plis cutanés (p = 0,004), au poids du placenta (p = 0,025) et à des valeurs élevées de leptine uniquement chez les filles. En revanche, le DG (traité) n'était pas associé au PN, aux plis cutanés, au poids du placenta et au niveau de leptine.
L'obésité maternelle indépendamment du DG est associée à une augmentation de la masse grasse du NN et du poids du placenta mais pas au PN. Cet effet semble plus important chez les filles que chez les garçons. Par contre le DG traité n'est associé ni à une augmentation du PN ni à une augmentation de la masse grasse du NN.