Au total, 15 patients consécutifs ont été inclus entre le 28/02/2008 et le 31/01/2011 : 8 hommes et 7 femmes, âge moyen 30 ans (19–47 ans), IMC moyen 25, 9 implants latéraux et 6 médiaux, ont été évalués prospectivement en préopératoire et à 12, 24 et 60 mois minimum de recul : échelle de douleur visuelle analogique EVA, score IKDC objectif et subjectif, score KOOS, analyse radiologique et IRM. Cinq patients avaient reçu une ligamentoplastie et 1 patiente une mosaïcoplastie simultanées.
Le recul moyen était de 6 ans (5–8,1). Deux patients ont été perdus de vue. Sur les 13 analysés, 3 patients ont été réopérés à 7,19 et 30 mois pour résection partielle de l’implant, sans amélioration par ce geste (IKDC moyen subjectif pré et postreprise : 37,0 vs 34,9). En intention de traiter (13 cas), la douleur (EVA) et le score IKDC subjectif étaient améliorés du préopératoire jusqu’au au dernier recul (5,46 vs 2,92 p = 0,007 et 51,2 vs 66,1 p = 0,05). En per protocole (10 cas), la douleur (EVA), le score IKDC subjectif étaient améliorés (5,3 vs 1,9 p = 0,0009 ; 49,6 vs 75,4 p = 0,002) ainsi que le score KOOS dans les catégories douleurs, activités quotidiennes et qualité de vie (60,6 vs 86 p = 0,0008 ; 70,3 vs 90,2 p = 0,001’ ; 42,7 vs 71 p = 0,0058). Les scores fonctionnels étaient stables entre 12, 24 et 60 mois. Le score cartilagineux ICRS et l’extrusion méniscale moyenne n’étaient pas modifiés au dernier recul (1,6 vs 1,6 et 2,41 vs 2,79). L’implant méniscal avait dans tous les cas un signal intermédiaire et une taille diminuée en IRM.
Les scores obtenus et le statut cartilagineux restent satisfaisants et stables après 5 ans. Les ablations d’implants en cas de mauvais résultats n’améliorent pas les scores. Les anomalies de signal IRM suggèrent une maturation incomplète du tissu méniscal à ce délai.