Agression rénale aiguë après un traitement à base de Quassia africana baill : à propos d’une série de cas
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文摘
L’agression rénale aiguë après prise de Quassia africana baill (Mupeshipeshi) n’a pas encore été décrite. Les plantes médicinales, souvent considérées à tort comme inoffensives, font l’objet depuis une dizaine d’années d’une attention toute particulière en regard d’une possible néphrotoxicité. Nous décrivons une série de 13 cas d’agression rénale aiguë imputable à Q. africana baill.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une série de cas portant sur 13 patients suivis en néphrologie, s’étalant sur une période de 5 ans du début du mois de novembre 2005 au mois d’avril 2010. Le lien de causalité a été établi par la méthode d’imputabilité française.

Résultats

Treize patients, tous de sexe masculin âgés de 28–63 ans étaient hospitalisés dans l’unité de néphrologie pour agression rénale aiguë après administration de Q. africana Baill macéré. L’augmentation de la virilité était la motivation retrouvée chez tous. Quatre-vingt pour cent des patients ont utilisé à la fois la voie orale et rectale. L’anurie a été le principal signe clinique. La créatininémie a varié entre 7 mg/dL et 19 mg/dL. Le délai entre la prise de Q. africana baill et la survenue de l’agression rénale aiguë étaient de 1 à 4 jours. Aucun patient n’a réalisé la biopsie rénale. Seul un d’entre eux a bénéficié de la dialyse péritonéale pendant trois semaines. La reprise de la diurèse et la normalisation de la créatininémie étaient intervenues respectivement entre 1 à 4 semaines et 3 à 5 semaines. Dans la présente étude, l’imputabilité intrinsèque faite selon la méthode française était très vraisemblable dans 5 cas, vraisemblable dans 6 cas et plausible dans 2 cas. Concernant l’imputabilité extrinsèque, il y a absence de données sur la néphrotoxicité liée au Q. africana baill dans la littérature (B0).

Discussion

Certaines plantes telles que Clematis chinensis, Xin Yi Wan, Asarum sieboldii et Aristolochia triangularis contenant les acides aristolochiques [1] et aloès [2] ont déjà été documentés en ce qui concerne la néphrotoxicité.

Conclusion

Le principe actif étant connu, une étude expérimentale est envisagée pour comprendre le mécanisme de sa toxicité. Cependant, la néphrovigilance et la phytovigilance doivent être assurées.

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