Le but de cette étude est d’analyser l’influence des paramètres météorologiques conventionnels sur la survenue des AVC.
Il s’agit d’une étude transversale destinée à colliger les données épidémiologiques et météorologiques, les signes de gravité associés au tableau neurologique et le pronostic vital des malades ayant eu un AVC tous types confondus (hémorragique [AVCH] et ischémique [AVCI]), durant une période allant du janvier 2015 au décembre 2015.
Trente et un patients ayant eu un AVC sont colligés. Le sex-ratio est de 0,7 avec une moyenne d’âge de 66,9 ans. Il s’agit de 4 cas d’AVCH et 27 cas d’AVCI. L’été est la saison à plus haut risque cérébrovasculaire avec un pic en septembre pour l’AVCI. Le froid, l’humidité élevée, les brusques changements climatiques augmentent le risque d’AVC. Aucune relation n’est observée entre l’insolation, la pression, la vitesse du vent et la survenue d’AVC.
Les paramètres météorologiques constituent des facteurs de stress qui augmentent le risque d’AVC. Ces conditions peuvent induire des AVC via des phénomènes hémostatiques. Plusieurs études sur la saisonnalité des AVC ont été menées, mais les résultats ont été très divergents. Ainsi, en Finlande, un risque majoré d’AVC était observé en hiver par rapport à l’été contrairement à nos résultats.
De nouvelles études épidémiologiques, conduites dans un cadre régional strictement défini, s’imposent désormais pour identifier les relations exactes existant entre météorologie et AVC.